Ces Assemblées 2013 resteront celles de la révolution ‘copernicienne’ de la Banque africaine de développement, un mouvement porté par l’opinion mondiale, un changement de paradigme, en deux mots la Croissance Verte. A la suite des programmes liés au fameux pilier de développement du Gabon Vert – que l’on observera comme un précurseur -, l’Afrique entière est incitée par la Banque à embrasser son destin durable.
Pour le président Ali Bongo Ondimba, voici l’occasion - le Gabon ayant fait son choix -, « d’inviter l’Afrique à s’engager dans la voie de la responsabilité en conciliant la valorisation de ses ressources dans une optique de gestion durable ». L’ancien modèle de développement ? « Il n’est pas porteur, car il ne valorise point les richesses pour les générations actuelles et compromet les perspectives de développement pour les générations futures ».
« C’est l’heure de l’Afrique, saisissons notre chance », lancera encore Donald Kaberuka. Ce moment, cette « chance », appelle le courage et la détermination. Pour Ali Bongo Ondimba, « il faut s’appuyer sur une population éduquée, ouverte et tolérante, terreau d’une classe moyenne, catégorie sociale qui sera majoritaire à l’horizon 2025 ».
« Il est désormais impératif de placer l’Homme au coeur de notre développement, afin d’assurer un développement durable et une prospérité pour tous ».